La course au mouton sauvage - Haruki Murakami
Informations sur le livre
- Titre : La course au mouton sauvage
- Auteur : Haruki Murakami
- Éditeur : 10-18
- EAN: 9782264076533
- Date de publication : 04/03/2021
- Genre : roman
Statut
- Dans ma collection : Oui
- Format : Physique
- Statut de lecture : Terminé
- Date de début de lecture : X
- Date de fin de lecture : 11/05/2025
Résumé
Sur la page promotionnelle d’une assurance-vie, un jeune publicitaire fraîchement divorcé insère la photo, en apparence banale, d’un troupeau de moutons. Mais l’un des animaux, qui porte sur sa laine une tache en forme d’étoile, suscite l’intérêt d’un homme en noir, proche collaborateur du Maître , un homme politique très puissant. Et voilà le jeune homme sommé - lourdes menaces à l’appui - de retrouver ce mystérieux mouton. Ainsi débute son voyage initiatique vers l’île de Hokkaido, avec pour compagne une jeune femme aux oreilles bouleversantes de perfection, un improbable jeu de piste dans un univers qui défie toute logique.
Quatrième roman d’Haruki Murakami, La Course au mouton sauvage, au charme envoûtant et à l’écriture tout en finesse, est l’oeuvre qui a signé la consécration de l’auteur au Japon et à l’international.
Notes personnelles
Cela faisait déjà plusieurs années que j’entendais parler des livres de Haruki Murakami, dont le célèbre “Kafka sur le rivage” dans une vidéo de Pewdiepie. Bien qu’en ma possession, j’ai préféré entamer ma découverte de l’auteur avec un livre moins épais et souvent recommandé sur Reddit.
Dieu sait que j’ai eu un mal fou à arriver à la fin de cet ouvrage : peut-être n’était-il pas adapté à une reprise de lecture après des années sans avoir terminé de roman. Peut-être était-ce lié à cette première moitié du livre où il ne se passe pas grand-chose et où l’ennui m’a guetté. C’était probablement un peu des deux, d’ailleurs
Pourtant, m’y voilà, malgré un départ vraiment compliqué, à le noter quatre étoiles sur cinq. Passé la rencontre avec le secrétaire du Maître, c’est-à-dire à la moitié du livre, tout allait déjà mieux : je n’étais plus fou, le début de l’aventure pointait le bout de son nez et mine de rien, le fait que le personnage principal ait quelqu’un avec qui dialoguer rendait la lecture bien plus agréable.
Je ne savais pas que ce livre faisait partie d’une quadrilogie : certains noms ne m’évoquaient pas grand-chose, dont ce fameux Rat qui donne son nom à la saga, mais il se tient malgré tout assez bien tout seul.
J’ai trouvé cette chasse au mouton vraiment prenante et ai beaucoup aimé la dernière partie du livre où le protagoniste se retrouve seul au milieu de nulle part dans cette maison de campagne, avec sa solitude pour seul compagnon, attendant que son ami (ou ce mouton) pointe le bout de son nez.
La fin du livre est assez mélancolique, j’ai beaucoup apprécié le côté surréaliste bien plus assumé pour le coup, le mélange entre réel et fantastique étant vraiment bon.
J’en garde définitivement un bon souvenir, j’ai aimé m’imaginer les décors et personnages de cet étrange voyage. J’avais assez peur d’en ressortir dégoûté de l’auteur alors qu’il me restait quelques-uns de ses livres dans ma bibliothèque, mais j’en ressors avec satisfaction. Une seule question cependant : devrais-je commencer à lire une autre série, ou me procurer au plus vite les deux premier tomes de cette histoire afin de peut-être avoir les clés pour comprendre cette première partie qui m’a presque dégoûté ?
Dans tous les cas, je recroiserai définitivement la route de l’auteur et de ce protagoniste sans nom, que j’ai pris du plaisir à retrouver tous les soirs pour quelques chapitres.