Inscryption - Daniel Mullins Games

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Informations sur le jeu

  • Titre : Inscryption
  • Développeur : Daniel Mullins Games
  • Éditeur : Devolver Digital
  • Plateforme : PC
  • Date de sortie : 19/10/2021
  • Genre : Construction de deck/horreur
  • Note : ⭐ ⭐ ⭐ ☆ ☆ (3.5/5)

Statut

  • Dans ma collection : Oui
  • Format : Numérique
  • Statut de progression : Terminé
  • Date de début de jeu : 28/04/2025
  • Date de fin de jeu : 03/05/2025
  • Durée de jeu : 16h

Résumé

Inscryption Trailer | Devolver Digital E3 2021

Le créateur de Pony Island et The Hex revient avec une nouvelle lettre d’amour aux jeux vidéo, complètement hallucinée et obsessionnelle. Inscryption est une odyssée personnelle qui prend la forme d’un jeu de cartes d’un noir d’encre qui mélange le rogue-like, la création de deck, les énigmes des escape-room et l’horreur psychologique. Mais ce n’est pas tout, car les cartes renferment des secrets encore plus noirs…

Notes personnelles

Inscryption est l’un de ces jeux que l’on recommandait de lancer sans trop se renseigner dessus, sous-entendant que l’expérience méritait d’être vécue le plus aveuglément possible. Cela sous-entendait aussi que le jeu cachait plus qu’un simple jeu de cartes aux mécaniques parfois bien gores.

J’en ressors malheureusement frustré.

J’ai trouvé la première phase vraiment bonne, elle nous met directement dans l’ambiance et introduit son lot de mécaniques au fur et à mesure des parties. J’ai été pris par surprise plusieurs fois, mais toujours dans le bon sens du terme. J’étais suffisamment intrigué par l’ambiance du jeu que je suis revenu à l’assaut à plusieurs reprises. Réussir à terminer une run m’a rempli de satisfaction et j’ai vraiment eu l’impression de progresser.

La seconde phase était sympa tout au demeurant : il y avait moins de pression car on peut perdre un combat et le recommencer sans pénalité, on a eu droit à un début d’ouverture sur le scénario à travers les enregistrements et le nouveau mode de jeu, mais malheureusement, on avait aussi droit à un constructeur automatique de deck qui a généré plus de frustration qu’autre chose.

La troisième phase était excellente : bien que peut-être trop simple, j’ai adoré son gameplay à base de batteries, les améliorations continues des cartes, ainsi que les mécaniques de boss vraiment originales.

Quant à la dernière phase, j’ai pour ainsi dire vraiment cru qu’on allait pouvoir jouer avec les deux scribes restants plus de 5 minutes, mais j’ai trouvé que c’était pas plus mal que ça se termine là.

Mon gros problème avec ce jeu est vraiment lié à son histoire et à la manière dont elle est racontée. On nous montre des extraits vidéos, les personnages évoquent certains évènements/personnes/concepts, on commence à se prendre au jeu de noter certaines informations et faire quelques recherches. Malheureusement, le jeu se termine abruptement sans donner aucun élément de réponse ou un minimum d’information pour donner du corps à ce dernier chapitre.

En réalité, pour comprendre l’histoire derrière Inscryption, il faut se pencher à la fois sur l’ARG lié au jeu, mais également à la modification de fichiers après décodages de codes inclus dans le jeu. En temps normal, c’est le genre de concept qui me plaît vraiment, pour peu que les informations cachées ne soient pas essentielles à ce point à la compréhension de l’histoire de base. J’aurais vraiment aimé que tout cela soit plus explicite dans le jeu même, parce qu’imaginez ma frustration en apprenant que l’histoire parle d’Hitler et d’un code démoniaque scellé dans un jeu vidéo (???).

De plus, je me doute que ça soit fait exprès, mais le personnage principal n’est vraiment pas attachant, en plus d’être vraiment, vraiment, vraiment gênant dans les enregistrements vidéo.

Pour conclure, Inscryption est un jeu qui au premier abord est très intrigant, propose un gameplay et des concepts originaux qui m’ont beaucoup plus, mais qui m’a vraiment frustré par son absence de vrai fond d’explication pour son histoire.

J’en tire quand même une expérience positive, en particulier pour le lot de mécaniques vraiment originales présentées tout au long du jeu : je ne me suis pas ennuyé une seconde.

· deck, horreur, meta